PROJET PEGASUS :QUE S’EST-IL PASSÉ DEPUIS LES RÉVÉLATIONS ?

Un an après la publication du projet Pegasus par 17 médias internationaux coordonnés par Forbidden Stories en partenariat avec le Security Lab d’Amnesty International, les révélations du consortium n’en finissent pas de faire des vagues.

Grâce à une fuite de données sans précédent, l’enquête mondiale avait dévoilé l’existence de plus de 50 000 victimes potentielles du logiciel espion Pegasus vendu par la société israélienne NSO Group. Parmi eux : des journalistes, militants des droits de l’homme, avocats, politiciens, universitaires, hommes et femmes d’affaires, et même des membres de familles royales et des chefs d’État, comme le président français Emmanuel Macron.

A l’origine du plus gros scandale de cybersurveillance depuis l’affaire Snowden, les conclusions de l’enquête publiée en juillet 2021 sont rapidement confirmées par des analyses de téléphones réalisées par les autorités françaises et belges. Dans plusieurs pays, des manifestations ont lieu et des enquêtes sont ouvertes, notamment au Parlement européen qui auditionne un représentant de NSO en mai 2022. Des dizaines de nouvelles victimes sont identifiées partout dans le monde, notamment grâce à des notifications de l’entreprise américaine Apple qui porte plainte contre NSO. La société israélienne finit même sur la liste noire du gouvernement américain. Les répercussions sont mondiales et les rebondissements incessants.

Pour comprendre l’onde de choc qui a suivi la publication de cette enquête, nous avons compilé et synthétisé toute l’information disponible sur le projet et ses répercussions sous forme de cartes avec les chiffres clés et le nombre de victimes confirmées pays par pays. Les données exploitées ici reposent sur les informations publiées par les membres du projet Pegasus ou par d’autres médias ou organisations mentionnées le cas échéant en tant que source de l’information. Dans le cas des infections confirmées, les rapports du Security Lab d’Amnesty International ou de Citizen Lab ont été utilisés comme source primaire. Les victimes identifiées par d’autres sources sont mentionnées en tant que telles (avec un lien vers la source).

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